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    Le FREE COLLEGE organise les 5 et 6 décembre 2025 une formation sur le thème « Sens et puissance de la croix de Jésus ». Animée par Thomas Salamoni, pasteur à Gland, cette session explorera les principales images bibliques qui donnent sens à la croix, leur impact sur la vie personnelle et communautaire, ainsi que des lectures théologiques contemporaines. Une occasion d’approfondir foi et vie spirituelle.

    lundi 17 novembre 2025
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    Henry Dunant a changé le monde de l’humanitaire. Fondateur de la Croix-Rouge, cet activiste de la paix plonge son inspiration dans le message de l’Évangile de Jésus-Christ. À l’occasion d’un spectacle « Henry Dunant : De la croix blanche au Croissant rouge », différentes rencontres permettront, le dimanche 30 novembre dans la chapelle de l’Église de la Pélisserie à Genève, de cerner de près la trajectoire du premier Prix Nobel de la Paix.

    mercredi 05 novembre 2025
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    De passage à Genève pour la Semaine de la paix 2025, le théologien israélo-palestinien Salim Munayer a donné quatre conférences dans le cadre du FREE COLLEGE le samedi 18 octobre à l’Eglise évangélique de la Pélisserie. Elles sont disponibles sur YouTube.

    lundi 27 octobre 2025
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    En septembre, le Sermon sur la montagne était au programme du FREE COLLEGE. Le pasteur Cédric Chanson assurait cet enseignement en quatre modules. Voici quatre vidéos où vous pouvez découvrir une présentation de ce discours marquant de Jésus.

    vendredi 24 octobre 2025
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« Le Sermon sur la montagne doit trouver sa place en Israël-Palestine ! »

vendredi 30 avril 2010 icon-comments 82

Un nouveau Dossier Vivre sort de presse ce mois de mai : « Israël-Palestine : quelle coexistence ? Un regard évangélique inédit ». Il est signé par deux connaisseurs de la situation sur place : Guy Gentizon, pasteur FREE à Nyon, et Jean-Jacques Meylan, pasteur et formateur d’adultes au sein de la FREE. A découvrir ! Ne manquez pas de visiter notre dossier à l’occasion de la sortie de ce Dossier Vivre.

Pourquoi ce livre « Israël-Palestine : quelle coexistence ? Un point de vue évangélique inédit » ?

Guy Gentizon – Ce livre a été écrit suite à la commémoration des 60 ans de l’Etat d’Israël. Un peu de recul par rapport à la fondation de cet Etat permet de discerner une évolution sur le terrain et de se poser des questions. Notamment par rapport aux chrétiens évangéliques palestiniens, dont on a mieux saisi l’importance ces dernières années.

Jean-Jacques Meylan, la rencontre des chrétiens palestiniens est-elle aussi pour vous à l’origine de ce livre ?

Jean-Jacques Meylan – Ma motivation est un peu différente. J’ai organisé des voyages au Proche-Orient et je souhaitais offrir aux participants un éclairage sur la situation en Israël, qui prenne mieux en compte la réalité. Je me suis documenté sur l’histoire de ce pays, sur sa situation actuelle, sur tous les courants de pensée qui l’ont marqué... et ce travail de lecture et d’information m’a vraiment bouleversé.

Guy Gentizon, dans ce livre vous signez le chapitre consacré à l’eschatologie. Pourquoi ?

G. G. – Je n’avais jamais approfondi à ce point la question de la fin des temps sous l’angle de son lien avec Israël. Pour beaucoup de publications évangéliques des années 60 et 70, le retour d’Israël en Palestine était un signe évident que Jésus allait revenir bientôt et qu’Israël jouerait un rôle de premier plan au sein des nations. Avec 60 ans de recul, on peut prendre un peu de distance et questionner certaines affirmations. Les évangéliques palestiniens ont aussi pris conscience que les positions que l’on appelle « prémillénariste » ou « dispensationaliste »  ont influencé et influencent encore énormément la manière de penser des évangéliques occidentaux. Ces chrétiens palestiniens ont beaucoup travaillé les textes bibliques. Aujourd’hui ils ont des docteurs en théologie qui nous poussent à réexaminer certaines de nos positions...

Dans ce livre, vous semblez prendre une certaine distance par rapport à la vision prémillénariste ou dispensationaliste que certains évangéliques ont longtemps affichée en Suisse romande ?

G. G. – Au lieu d’une lecture essentiellement littérale de la Bible propre à ces interprétations, d’autres chrétiens ont une lecture plus allégorique ou symbolique des textes. A propos des prophéties notamment. Ils ne mettent nullement en doute les convictions évangéliques fondamentales à propos du retour du Christ et de l’établissement d’un Royaume de paix et de justice. Mais ils n’ont pas forcément la même perception du rôle d’Israël que les lectures habituelles d’un certain nombre d’évangéliques. J’expose ces divers points de vue dans ce Dossier Vivre.

Pour vous, le retour d’Israël en Palestine en 1948 n’est plus un signe de la proximité du retour du Christ ?

G. G. – Cela fait certainement partie d’un signe prophétique que Dieu nous donne... Mais il s’agit ensuite de s’interroger sur ce qu’il signifie exactement et sur la manière dont il s’incarne dans des réalités concrètes comme la question des territoires. On arrive vite sur le terrain politique... et sur le mépris de la justice, souvent ! C’est donc cette dimension-là qui m’a interpellé profondément !

Etes-vous devenu amillénariste ?

G. G. – Oui. J’aurais aujourd’hui de la peine à lire la Bible uniquement de manière littérale. Je pense que certains textes sont à considérer de manière allégorique. La difficulté est de faire la part des choses. Je donne plusieurs exemples dans notre livre.

Guy Gentizon vient de lâcher le mot « justice », un mot que l’on retrouve dans plusieurs des chapitres que vous avez écrits, Jean-Jacques Meylan. En vous lisant, on a l’impression que vous êtes passé d’une position évangélique des années 60 ou 70, où on spécule par rapport à Israël, à un recentrage sur la personne du Christ. Est-ce exact ?

J.-J. M. – C’est heureux si c’est ce que nos lecteurs repèrent. Tout ce qui est centré sur le Christ ne peut être que fertile et porteur d’espoir et de lumière. Tout d’abord pour lever toute ambiguïté, je ne suis contre personne : ni anti-Israélien, ni anti-Palestinien, ni pro-qui que ce soit ! Ce vocabulaire-là, je le récuse ! Au travers de la rédaction de ce livre et au cours de mes voyages sur place, mon amour à l’égard de la population juive d’Israël a augmenté. Il y a là un paradoxe, à mon sens inspiré par Dieu et par l’Esprit, parce que nous sommes appelés à être des artisans de paix qui construisent une fraternité entre les peuples, et non pas des diviseurs !

Au-delà de ce recentrement sur le Christ et sur un engagement éthique, que proposez-vous d’autre ?

J.-J. M. – En fait, j’ai découvert que lorsque nous parlons d’Israël, c’est quasiment aussi abusif que de réduire la réalité de la Suisse à une évidence simple. Lorsque l’on parle des Suisses, tout le monde est d’accord pour dire qu’il y a 4 langues nationales, deux voire trois religions fondamentales et bien distinctes, ainsi que des particularismes cantonaux extrêmement variés !

Mais en même temps lorsque l’on parle de la Suisse, il y a une unité...

J.-J. M. – Oui, il y a une unité de choix de partager le même destin et de joindre sa personne à un projet commun, mais ce n’est pas une unité de race, d’ethnie ou d’origine.

Donc à votre sens la manière dont certains évangéliques ont envisagé Israël était trop simpliste ?

J.-J. M. – Simpliste, parce que ne prenant pas en compte la réalité. Aujourd’hui lorsque quelqu’un prononce le mot « Israël », je demande : « De qui parlez-vous ? Parlez-vous des laïcs ? Parlez-vous des athées ? Parlez-vous des religieux ? Et, au sein des religieux, parlez-vous des religieux nationalistes ou parlez-vous des haredim anti-sionistes ? » Il y a une complexité énorme au sein du peuple juif ! Nous sommes obligés de faire ces différences si nous voulons aborder avec sérieux cette réalité-là. Faire ces différences conduit à plus de sympathie vis-à-vis d’Israël et à une meilleure compréhension de la complexité de ce pays. C’est la raison pour laquelle, à mon avis, Israël n’est pas porteur d’un message en tant que tel ! Il n’y a que le Christ qui soit porteur d’un message en tant que tel !

Ne faites-vous pas une lecture purement sociologique de la réalité de ce pays, alors qu’une lecture spirituelle vous permettrait de discerner un signe que Dieu a posé dans notre histoire ?

J.-J. M. – En fait ce sont des religieux, des gens attachés à leur Dieu, qui disent que l’existence de l’Etat d’Israël ne reflète pas le plan du Seigneur. « Notre Dieu, disent ces juifs, a un plan de salut pour nous qui ne s’est pas réalisé dans les décisions politiques influencées par le sionisme. » Ces hommes et ces femmes, qui lisent l’Ecriture et qui ont une aspiration forte à une communion avec Dieu, ne se reconnaissent pas dans la réalité de l’Israël actuel. Ma lecture n’est pas seulement sociologique... Elle l’est en partie, parce que je tiens compte des différentes réalités sociales, mais je fais écho à la question de beaucoup de ces religieux : l’entreprise sioniste n’a-t-elle pas provoqué une rupture au sein de la spiritualité du judaïsme ?

Concrètement, comment envisagez-vous un repositionnement des évangéliques par rapport à Israël ?

G. G. – Dans cette direction christocentrique dont vient de parler Jean-Jacques Meylan ! Notamment en valorisant le Sermon sur la montagne dans la manière de vivre des populations locales qui se prétendent chrétiennes. Sur le terrain, il y a déjà des choses magnifiques qui se passent !

Notamment au travers de l’association Musalaha de Salim Munayir ?

G. G. – Par exemple... (voir encadré).

Propos recueillis par Serge Carrel

Guy Gentizon et Jean-Jacques Meylan, Israël-Palestine : quelle coexistence? Un regard évangélique inédit, Dossier Vivre no 31, Genève, Je sème, 2010, 204 p. Prix : 15.- A commander à : eauvive@sunrise.ch ou chez votre libraire évangélique.

« Israël-Palestine : quelle coexistence? Un regard évangélique inédit » en bref

Avec ce Dossier Vivre, Guy Gentizon et Jean-Jacques Meylan ouvrent un chantier : celui de la perception d’Israël-Palestine dans les milieux évangéliques. Plus de 60 ans après la création de l’Etat d’Israël, ces deux pasteurs revisitent l’histoire de ce pays à partir du point de vue de ceux que l’on a appelé : les « nouveaux historiens ». Le regard est lucide, y compris sur la destruction de villages palestiniens en 1948.

Ce livre présente aussi les diverses manières de voir la fin des temps et le rôle que certains attribuent à Israël. Avec un travail sur l’histoire du peuple juif, c’est aussi l’occasion de percevoir la complexité des origines de ce peuple. En final, on découvre une critique juive du sionisme, qui considère l’Etat hébreu comme une trahison du judaïsme et comme une forme d’idolâtrie.

Le tout résonne comme une question : les évangéliques ne se sont-ils pas fourvoyés en accordant une trop grande attention au décryptage du plan de Dieu qui se déroulerait sous nos yeux ? L’essentiel du message chrétien ne réside-t-il pas dans un engagement pour la réconciliation et la paix, à la suite de Jésus de Nazareth ?

 

« Israël-Palestine. Un regard évangélique inédit » en bref

Avec ce Dossier Vivre, Guy Gentizon et Jean-Jacques Meylan ouvrent un chantier : celui de la perception d’Israël-Palestine dans les milieux évangéliques. Plus de 60 ans après la création de l’Etat d’Israël, ces deux pasteurs revisitent l’histoire de ce pays à partir du point de vue de ceux que l’on a appelé : les « nouveaux historiens ». Le regard est lucide, y compris sur la destruction de villages palestiniens en 1948.

Ce livre présente aussi les diverses manières de voir la fin des temps et le rôle que certains attribuent à Israël. Avec un travail sur l’histoire du peuple juif, c’est aussi l’occasion de percevoir la complexité des origines de ce peuple. En final, on découvre une critique juive du sionisme, qui considère l’Etat hébreu comme une trahison du judaïsme et comme une forme d’idolâtrie.

Le tout résonne comme une question : les évangéliques ne se sont-ils pas fourvoyés en accordant une trop grande attention au décryptage du plan de Dieu qui se déroulerait sous nos yeux ? L’essentiel du message chrétien ne réside-t-il pas dans un engagement pour la réconciliation et la paix, à la suite de Jésus de Nazareth ?

82 réactions

  • Jean-Paul Guignard samedi, 08 mai 2010 08:38

    Même étant membre de « l’Eglise Réformée », j’ai toujours suivi de près et avec reconnaissance les richesses de « l’Eglise Evangélique ». A travers et entre les lignes de « Israël-Palestine... », faut-il voir un virage à 180° par rapport aux enseignements hérités de vos prédécesseurs ?

  • ebane ango samuel lundi, 10 mai 2010 14:10

    bonjour,
    je suis un pasteur au Cameroun,
    je voudrai avoir ce livre,
    meme par don, sinon vous faire un envoi d'argent par western union vous m'envoyer vos coordonnées.

  • Guy Gentizon mardi, 11 mai 2010 06:39

    Merci à Jean-Paul Guignard pour son interpellation. Pour ma part j'apprécierais que vous puissiez découvrir notre brochure (elle sort de presse cette semaine) pour vous faire une meilleure idée de ce que nous exprimons. Puis de faire la part des choses entre un héritage commun avec l'ensemble des évangéliques à ce sujet, mais aussi de ce qui peut effectivement, avec le recul de l'histoire nous en distinguer. La signature, la semaine dernière, de l’appel « J Call » par plus de 3'000 juifs européens à l’intention du gouvernement israélien nous a, en tous les cas, avec Jean-Jacques Meylan, conforté dans l'idée que l'évolution sur le terrain de ces dix dernières années nécessitait une réflexion plus approfondie encore que celle menée à ce jour du côté chrétiens évangéliques. Elle a été étayée notamment par l'ouvrage de Frère André, paru en 2004 (éditions LLB et Portes Ouvertes) « Les forces de la lumière » qui lance un appel à développer un regard plus équitable face à la réalité du Proche-Orient. Nous sommes conscients de l’immense complexité de cette question, et que bien des partenaires arabes ne sont pas bienveillants à l’égard d’Israël.Pourtant une frange non négligeable d'entre eux cherche une solution pour sortir de l'impasse actuelle (qui ne peut que conduire à de terribles désillusions au sein de toutes les populations concernées). Alors peut-être à bientôt l'occasion de vous lire à nouveau? Bien fraternellement. Guy Gentizon

  • Erik Veldman mardi, 11 mai 2010 14:17

    Messieurs, j'ai lu votre interview et je pense que le Millénium n'est pas maintenant. Christ ne règne pas sur cette terre, alors il n'y a pas de Millénium. Vous disez que notre regard sur Israël est trop simpliste. Excusez-moi! Nous ne sommes pas tous des grandes têtes comme vous. Alors, j'ai une question: vous parlez de lire la Bible dans un sens allégorique ou symbolique. J'ai déjà entendu cela par des théologiens libéraux, qui n'acceptent plus que Christ est venu en chair et os. J'appellerai ceci plutôt du Neo-gnosticisme. Nous trouvons ce que nous aimerons trouver. Allégorique signifie déjà mystique ou métaphorique...! Dieu ne cache rien à son peuple, l'allégorisme n'est qu'un manière de séparer les laïcs dés initiés, comme dans les religions mystiques. M Meylan ose de dire qu'il n'est pas anti-Israëlien...mais en faisant référence à ces termes, il se protège pour ce qu'il dise. Ensuite il dit que "nous sommes appelés à être des artisans de paix qui construisent une fratérnité entre les peuples, et non pas des diviseurs." (une nouvelle tour de Babel?)Ceci contredit carrément la Parole de Dieu, mais ça corresponds bien à la théologie libérale. JCall est un moyen humain à trouver des solutions...mais cela ne sert à rien. De nouveau une initiative européenne humaine avec une pensée humaniste et no spirituelle. C'est vraiment une aveuglement complète des gens. Christ est une pierre d'achoppement et Il sera ainsi jusqu'à la fin du monde. La paix vient seulement par Lui, nulle part allieurs. Et en sachant que la majorité des Juifs et Musulmans ne croient pas en Christ comme Messie, l'espoir est minime. Chaque nous pensons que vous affirmiez la pensée évangélique, vous ajoutez presque toujours un 'mais...'! C'est pour cela je n'adhère pas à la paix au proche-orient selon les moyens humains. (Sauf la pax satanique sur l'Antichrist pendant 3,5 ans) Vous donnez de la fausse espoir aux évangéliques. Je comprends bien la frustration... je suis aussi humain. Je crois à la paix entre Israëlien Chrétien et Palestien Chrétien ou Arab Chrétien ou encore pire Iranien Chrétien, mais cela est seulement par la Grâce de Dieu et l'Amour fraternelle en Christ. Je reste prémillénariste...et j'attends le retour merveilleux de mon Sauveur Jésus Christ...

  • Guy Gentizon vendredi, 14 mai 2010 15:47

    Les remarques de Monsieur Erik Veldman nous permettent de préciser quelques points.
    1°) Lorsque vous dites « Le SEIGNEUR est mon rocher, ma forteresse », quand vous dites que « Jésus est le chemin, la porte », lors de la Sainte-Cène, lorsque l’officiant dit du pain, en citant les paroles de Jésus « ceci est mon corps », vous utilisez des métaphores sans être pour autant un libéral ou un néo-gnostique.
    2°) Il est certain que à la fin dernière de l’histoire, la paix finale viendra de Jésus-Christ lui-même lorsqu’il instaurera son royaume. Ceci n’ôte rien à notre responsabilité, nous qui sommes dans les temps avant-derniers, de faire œuvre de paix « autant qu’il est possible ». « Heureux ceux qui procurent la paix ». Et notre conviction est que la paix entre les communautés humaines ne peut se construire que dans le respect réciproque.

  • Serge Carrel mardi, 18 mai 2010 08:07

    Un lecteur du journal Vivre nous faire part par courriel de ses remarques:

    Je vous écris au sujet des p.8 et 9 du journal Vivre concernant le livre "Israël-Palestine: quelle coexistence".

    Merci pour les infos claires et surtout pour les 2 schémas de la p. 9, qui expliquent distinctement, mieux que de longs commentaires, les termes un peu barbares que sont "amillénariste et prémillénariste".

    Vous invitez les lecteurs à "participer au débat". voici donc mes questions :

    Comment, étant amillénariste, soit, dans le temps que la Bible appelle le "Millénium", peut-on lire Apo 20:1-11, et plus précisément répondre à ces interrogations incontournables :
    1. Quand le Millénium commença-t-il concrètement (ou en date)? Dans quelle période est située la destruction de Jérusalem ?
    2. Pourquoi 2000 ans se sont-ils déjà écoulés, alors que la Bible à plusieurs endroits, et dans ce texte (2,6,7) parle de mille ans ?
    3. A quoi reconnaît-on que Satan est lié (2,7)? D'où viennent donc les luttes et les problèmes de notre monde ?
    4. C'est quoi l'Antichrist dont parlent les épîtres ? Quand sera-t-il régnant, ou a-t-il régné, puisque nous serions déjà dans le Millénium ?
    5. Où sont les Ressuscités, "qui revinrent à la vie", (4), par exemple les Paul, Pierre, Jean, Calvin, Wesley et autres "Revivalistes" ?
    6. Si Satan est lié, pourquoi Jésus aurait-il donné l'ordre de "chasser les démons" ? et Paul écrit-il tant de passages à ce sujet ?
    7. Où, comment voit-on le Règne effectif (ou concret) de Christ sur cette terre (4), aujourd'hui ?

    Ce ne sont là que des questions basiques.
    J'espère que l'on n'y répondra pas, en citant comme un cliché et naïvement, les textes de Ps.90:4 ou de 2Pi.3:8 ! Il provoque ces questions, tout naturellement.
    Le fait d'évoquer l'invisible (schéma) me semble peu concret et compréhensible pour des gens simples ("Laissez venir à moi les petits enfants, et ne les en empêchez pas; car le royaume de Dieu est pour ceux qui leur ressemblent", disait Jésus!).

    Les images que la Bible utilise (ou que Dieu utilise) pour transmettre un message, sont là pour le soutenir et non ouvrir la porte à des commentaires la contestant dans les faits qu'elle annonce pourtant avec lucidité, même si l'on ne comprend pas au moment voulu leur implication ou les faits eux-mêmes. Voilà aussi la raison de ces questions.
    Quelles lettres de crédit les partisans de l'amillénarisme présentent-ils, vis à vis des auteurs de la Bible, lorsqu'ils se trouvent en porte-à-faux ou même en contradiction avec celle-ci ?
    Qui est donc dans la Vérité promise (Jn.14:26, 16:13, ...) ? Les "a..." ou le "pré..." ?

    Merci de l'attention que vous porterez à ces questions

    Un lecteur de Vivre

  • Guy Gentizon mercredi, 19 mai 2010 07:36

    Que de questions de ce lecteur pour lesquelles il n'est pas possible de répondre sur l'espace d'un blog! D'autant plus que la thématique de la brochure ne focalise absolument pas sur l'amillénarisme. Je ne peux qu'encourager là aussi cette personne à la lire pour y découvrir le contenu et le vrai débat qui nous intéresse en tant qu'auteurs. Par contre, au cas où elle souhaite des réponses à ses questions je lui signale le commentaire sur l'Apocalypse de William Hendriksen, "Plus que vainqueurs", qui exprime cette approche particulière au sujet du millénium céleste (Editions GRACE ET VERITE), ou encore l'ouvrage d'Alfred Kuen (éditions EMMAUS) "Le labyrinthe du millénium" qui approfondit les divers concepts à propos de la question du millénium de manière très pertinente.

  • Lei Meng vendredi, 21 mai 2010 11:21

    Corriger les excès de l'engouement prophétique des années 60-70 est une chose, adopter une lecture essentiellement humanitaire et socialisante du conflit en Terre Sainte en est une autre, une périlleuse réduction, à mon sens. Est-ce le «Sermon sur la montagne» qui doit être la grille de lecture privilégiée de cette situation difficile? Pourquoi ce texte plutôt qu'un autre?

    Autre problème, vos références connotées: l'école anti-sioniste des «nouveaux historiens», très sévère à l'égard des débuts d'Israël, dont elle a singulièrement noirci le portrait. (Si cette épopée des débuts était une œuvre de Dieu, comme beaucoup de chrétiens l'ont cru et continuent de la croire, alors il conviendrait d'être prudent quant à cette école). Et J-Call? C'est la transposition en Europe du lobby juif fidèle à Barack Obama. Les institutions communautaires juives d'Europe se sont nettement démarquées de cette nouvelle «initiative de paix».

    Dernier point de détail: votre correspondant fait le malin en disant, je cite, «lorsque quelqu’un prononce le mot “Israël”, je demande: “De qui parlez-vous?». Le Dieu de l'Ancien Testament ne cesse pourtant d'interpeller «Israël» tout court. M. Meylan lui répond-il aussi, dans son dialogue avec lui: «Mais voyons, Eternel Dieu, de quoi parles-tu? Des laïques? Des athées? Des haredim?».

    J'en ai trop dit. Cordialement à tous.

  • Luc HENRIST mercredi, 26 mai 2010 13:06

    Si vous me le permettez, j'aimerais reprendre certaines de vos déclarations et y apporter mes commentaires (après**):

    Au lieu d’une lecture essentiellement littérale de la Bible propre à ces interprétations, d’autres chrétiens ont une lecture plus allégorique ou symbolique des textes.
    ** Et alors? Qu'est-ce-que vous voulez que cela nous fasse? Est-ce parce que les "athées" ont une lecture encore plus "allégorique ou symbolique des textes" que cela veut dire forcément qu'ils doivent avoir raison ou que je devrais prendre en compte leur façon de lire la Bible?

    Je pense que certains textes sont à considérer de manière allégorique. La difficulté est de faire la part des choses.
    ** Ah! bon... Alors qui est-ce qui va décider quel texte doit être pris de "manière allégorique" et quel autre non??? Et sur quels critères va-t-on baser ces décisions??? On dirait qu'on retourne à l'époque où seuls les curés avaient le droit de lire la Bible car eux seuls étaient capables de l'interpréter...

    Ces chrétiens palestiniens ont beaucoup travaillé les textes bibliques...
    ** Qu'est-ce que cela veut dire? Que les Palestiniens comprennent mieux ou sont plus capables d'interpréter les textes bibliques que les Juifs??? Ou plûtot (vu qu'ils les ont "travaillé") qu'ils les ont "transformés" pour leur faire dire ce qu'ils ne disent pas???

    Etes-vous devenu amillénariste ?
    G. G. – Oui. J’aurais aujourd’hui de la peine à lire la Bible uniquement de manière littérale...
    ** On pourrait en arriver à la conclusion qu'il ne faut surtout pas prendre au mot ce qu'elle dit. On peut donc même mettre en doute le fait que lorsqu'on nous dit: "Crois au Seigneur Jésus et tu seras sauvé" que ce soit la réalité "littérale"...

    C’est la raison pour laquelle, à mon avis, Israël n’est pas porteur d’un message en tant que tel !
    ** Eh! bien je vous suggère de relire toute la Bible et dites-moi ensuite si ce n'est pas Israël qui est porteur d'un message... Et si non, qui l'est? La Palestine ou l'Iran???

    En fait ce sont des religieux, des gens attachés à leur Dieu, qui disent que l’existence de l’Etat d’Israël ne reflète pas le plan du Seigneur. « Notre Dieu, disent ces juifs, a un plan de salut pour nous qui ne s’est pas réalisé dans les décisions politiques influencées par le sionisme. »
    ** Saviez-vous que ce sont exactement les mêmes paroles que les "Juifs" de l'époque de Jésus ont utilisé pour réfuter le fait qu'Il était le Messie? En effet, Il ne leur avait pas apporté le "plan de salut" (de l'oppresseur: les Romains) pour eux et que celui-ci ne s'était pas réalisé dans les décisions politiques"... Comme quoi Salomon avait bien raison lorsqu'il déclarait: "Il n'y a rien de nouveau sous le soleil"... De plus, il est clair ici que le "sionisme" est critiqué comme n'ayant pas apporté le "plan de salut" tant attendu, mais si on lit bien Ézech. 37 (la vallée des ossements désséchés...) nous voyons bien que le "salut" viendra bien après que les os se soient d'abord rassemblés (retour à Sion). Il est clair que ce retour à Sion est VOULU DE DIEU (lire les centaines de versets qui parlent de cela... et notamment le verset 21 de ce chapitre): "Et tu leur diras: Ainsi parle le Seigneur, l'Éternel: Voici, je prendrai les enfants d'Israël du milieu des nations où ils sont allés, je les rassemblerai de toutes parts, et je les ramènerai dans leur pays.") Mais il est aussi clair que ce mouvement (étant donné l'influence des médias) est devenu une abomination... même aux yeux des chrétiens "politiquement corrects"...

    Ces hommes et ces femmes, qui lisent l’Ecriture et qui ont une aspiration forte à une communion avec Dieu, ne se reconnaissent pas dans la réalité de l’Israël actuel.
    ** Est-ce que le fait qu'ils "lisent l'Écriture" est une garantie qu'ils marchent dans la vérité? Même satan connaît la Bible et l'a citée à Jésus pour le tenter dans le désert (Mat. 4:6)!!! En réalité ces "illuminés" ne représentent qu'un infime minorité de la population israélienne... (moins de 2%) alors que la vaste majorité SOUTIENT DE TOUT COEUR l'État d'Israël... N'en déplaise à ces messieurs... Mais bien entendu, on préfére toujours mettre en avant ces quelques "traîtres" pour prouver que nous, les occidentaux, ne sommes pas les seuls à ne pas "reconnaître la réalité d'Israël"... Donc, on ne pourra pas nous accuser d'antisémitisme... puisque "des Juifs" aussi sont contre Israël... C'est bien pensé... Mais répugnant...


    ...parce que nous sommes appelés à être des artisans de paix qui construisent une fraternité entre les peuples, et non pas des diviseurs !
    ** Alors là, on tombe tout à fait dans L'HUMANISME (définition du dictionaire Larousse: "Philosophie qui met l'homme et les valeurs humaines au-dessus des autres valeurs...") Lorsque j'ai fait mon service militaire en tant qu'Aumônier, on nous expliquait clairement que la Bible nous enseigne à défendre notre pays et à protéger les citoyens de notre nation... afin que le "mal" ne règne pas... même s'il faut en arriver à prendre les armes... De toute évidence c'est un discours qui "tient bien la route" pour les pays "chrétiens" mais qu'Israël ne peut appliquer... peut-être car il doit être "plus chrétien" que les autres??? De plus, Jésus fait cette déclaration absolument anti-pacifiste: "Ne croyez pas que je sois venu apporter la paix sur la terre; je ne suis pas venu apporter la paix, mais l'épée." (Mat. 10:34). Ensuite, le verset auquel il est fait référence dit (en français): "Heureux ceux qui procurent la paix" (Mat. 5:9) Nous sommes appelés à "procurer" la paix... Non pas "militer" pour la paix... Ou "imposer" la paix... On devrait aussi se poser la question: qui suis-je pour "apporter la paix? Le "sauveur" de l'humanité??... De plus, quelle paix devrions-nous procurer? Une paix basée sur des "plans de paix" humains ou plutôt une prise de conscience du fait que seul le "Prince de la Paix" apportera SA vraie paix au monde??? "Je vous laisse la paix, je vous donne MA paix. JE NE VOUS DONNE PAS COMME LE MONDE DONNE" (Jean 14:27)
    Il est aussi intéressant de noter que ce mot "εἰρηνοποιός" (traduit par: ceux qui "procurent la paix") peut être traduit de plusieurs façons et notamment par "Heureux les "pacifiques/ceux qui aiment la paix"... ce qui change fondamentalement le sens du verset... Voir aussi la "Bible du Semeur": "Heureux ceux qui répandent autour d'eux la paix..."

    Dans le "commentaire" 3, M. Gentizon dit:
    ... l’ouvrage de Frère André, paru en 2004 (éditions LLB et Portes Ouvertes) « Les forces de la lumière » qui lance un appel à développer un regard plus équitable face à la réalité du Proche-Orient.
    ** J'ai lu ce livre et je l'ai trouvé absolument scandaleux et calomnieux. En novembre 2005, j'ai envoyé une lettre de 5 pages au "Frère" André (en Anglais pour être certain qu'il comprenne) pour lui faire part de mes inquiétudes (et le mot est bien celui qui reflète mes sentiments) mais à laquelle je n'ai jamais reçu de réponse (bien entendu...)

    Salutations fraternelles.

  • Pascal Vidoudez mercredi, 26 mai 2010 17:33

    Un cordial shalom,

    Je trouve les auteurs sont courageux car en parlant d’Israël, ils dissertent sur ce qui reste la prunelle de l'œil de D.ieu et son héritage.

    Aussi, je prie que les auteurs aient assidument priés et jeûnés pour rédiger leur livre, qu'ils aient été conduits par D.ieu à le publier avec le contenu qui y figure et que la paix de D.ieu leur ait été ainsi donnée. Sinon ce ne sera qu'une pierre d'achoppement et de confusion de plus.

    Cela étant dit, j'ai été heureux d'apprendre la concrétisation de ce camp MUSALAH à Arzier. Dans la même perspective de réunir Palestiniens et Israéliens, j'informe tout en chacun qu'il y a aussi un DVD qui s’intitule "Combat pour la Paix, pour une vraie réconciliation entre Juifs et Arabes". Au delà des images de violence que nous déversent les médias, des Palestiniens et des Israéliens racontent ensemble l'inimaginable, l'histoire de leur amitié hier encore impensable. Je vous le recommande vivement car il y a de nombreux témoignages poignants.

    Quant à l'initiative JCALL, qui réuni aujourd'hui 6’060 signatures en ligne, après avoir essayé de prendre contact avec eux et m'être renseigné, les initiateurs ne font aucun état de D.ieu. D'autre part, étant donné que nous pouvons signer la pétition en ligne, tout en chacun peut s’enregistrer sans vérification de ses origines juives ou pas. La paix, tous en rêve mais si D.ieu est écarté et si cette paix n’est pas conduite par Lui, en temps et en heure, elle ne sera qu’éphémère et vaine. Veillons également comment Il nous enseigne d’y parvenir car dit l'Eternel : « mes pensées ne sont pas vos pensées, Et vos voies ne sont pas mes voies. »

    Comme L'ARTICLE DANS VIVRE le relatait, la descendance de l'Israël biblique est très complexe ne serait-ce que par les différentes tendances et courants qui y habitent. Il faut dire qu'Israël et le plus cosmopolite de tous les pays du monde puisque les Juifs viennent de toute azimut, ayant souvent emporté avec eux les croyances et coutumes des pays où ils étaient dispersés pendant de nombreux siècles. N'oublions pas aussi que parmi les chrétiens, nous rencontrons aussi différentes tendances (fondamentalistes, créationnistes, allégoriques etc) et/ou d'obédiences (catholique, protestant, évangélique, orthodoxe, messianique etc).
    Mais les Israélites se départagent aussi et principalement entre ceux qui ont fait leur aliya (soit ceux qui sont retournés en Israël) et ceux en diaspora (soit ceux qui sont encore parmi les nations). Or trop souvent, nous parlons des Israélites vivant dans l'Etat d'Israël comme si cela représentait la voix de la majorité. Nous oublions ainsi que sur les 13.5 millions d'Israélites peuplant le monde, environ 8.15 millions se trouvent toujours en diaspora et donc 5.35 millions d'Israélites ont fait leur aliya pour revenir sur la Terre de leurs pères et ainsi devenir Israéliens. Dès lors, nous ne pouvons pas répercuter l'injustice qui peut être perpétrée en Israël sur l'entier des Juifs, qui souvent sont nos voisins. Or nous constatant une résurgence de l’antisémitisme dans nos pays, Suisse comprise, par ce qui se vit dan l’Etat d’Israël.
    De plus,
    • Une bonne nouvelle : sur ces 8.15 millions qui vivent en dehors de l'Etat d'Israël, rien qu'en Europe et en Amérique, nous en dénombrons 1.5 millions d'Israélites messianiques (18.75%) soit des Israélites ayant reconnus Jésus comme leur Messie. Ce chiffre a été donné suite à une étude datant d'une décennie faite par les synagogues d'Amérique et d'Europe pour connaître vers quelle religion allait les Juifs qui les quittaient. Dans l'Etat d'Israël, les communautés de Juifs messianiques sont en pleine essor. Une décennie après, le pourcentage doit être bien supérieur. C'est dire qu'il nous faut rester vigilant face aux prophéties devant encore s'accomplir d’une part et, d’autre part, que nous, chrétiens, avons du pain sur la planche pour arriver à déjà obtenir ce genre de pourcentage de conversion. A bon entendeur.
    • Que sur les 7 millions d'habitants peuplant l'Etat d'Israël, près de 20% sont d'origines arabes et musulmanes avec des représentants au gouvernement.

    N’oublions pas que la Terre Sainte était un lieu de désolation jusqu'il y a 125 ans. Le travail assidu et sans relâche que firent les premiers olims juifs de défrichement, témoigne déjà des bénédictions et de la persévérance qu'ils ont reçus. Après cela, Les arabes vinrent trouver des emplois, pour la prospérité, pour la liberté. Winston Churchill observa en 1939: "Ainsi, loin d'y être persécutés, les Arabes sont arrivés en masse dans ce pays, s'y sont multipliés jusqu'à ce que leur population augmente même plus que les communautés juives de par le monde n'avaient pu mobiliser de Juifs."

    Saviez-vous
    • sur quel acte fondateur s'est appuyée la proclamation de l'Etat d'Israël. En voici un passage « NOUS TENDONS LA MAIN, en signe de paix et de bon voisinage, à tous les pays voisins et à leurs peuples. Nous les invitons à coopérer avec le Peuple juif rétabli dans sa souveraineté nationale. L'État d'Israël est prêt à contribuer à l'effort commun de développement du Moyen-Orient tout entier. »… « Confiants en I'Éternel Tout-Puissant »
    • que la résolution 181 de l'ONU datant du 29 novembre 1947 pour un plan de partage de la Palestine en 2 pays, a été acceptée par une majorité de Juifs de Palestine mais que la grande majorité des arabes vivant en Palestine et la totalité des Etats arabes l'ont refusé. La détérioration des relations entre Juifs et Arabes en Palestine a conduit à la Guerre israélo-arabe de 1948;
    • Que les leaders arabes demandèrent alors aux Arabes de quitter la zone pour ne pas être pris dans les échanges de tirs. Ils pourraient revenir dans leurs maisons, leur dit-on, après qu'Israël soit écrasé et les Juifs détruits. Le résultat ne fut pas celui qu'ils escomptaient.
    En réalité, il existe de nombreux documents historiques montrant que les Juifs ont instamment demandé aux Arabes de rester et de vivre avec eux en paix. Mais, tragiquement, ces derniers choisirent de partir.

    Aujourd’hui encore, les enfants et petits-enfants de ces réfugiés vivent encore beaucoup trop souvent dans des camps de réfugiés, et ce non du fait de l’intransigeance israélienne, mais parce qu'ils ont été abusivement utilisés comme outil politique par les puissances arabes.

    Ces pauvres malheureux venus trouver la liberté et la prospérité en Israël auraient pu être réintégrés en une semaine chez « leurs frères », soit dans les riches Etats arabes pétroliers, qui contrôlent 99,9% de la totalité des territoires du Moyen-Orient, mais ils sont gardés comme de véritables prisonniers, remplis de haine envers la mauvaise cible, les Juifs, et utilisés comme armes en tant que martyrs-suicide par les détenteurs arabes du pouvoir.

    Tout ceci néanmoins n'exclu en rien les ingérences de l'Etat d'Israël, mais sachons apprécier ce qui peut l'être.

    Amitiés fraternelles et au plaisir de vous lire.

    Pascal Vidoudez, judéo-chrétien

  • Guy Gentizon jeudi, 27 mai 2010 16:14

    merci de nous transmettre votre adresse e-mail et nous verrons comment il est possible de vous le faire parvenir. Fraternelles salutations

  • Guy Gentizon vendredi, 28 mai 2010 08:15

    CETTE REPONSE ETAIT POUR Ebane Ango Samuel (interlocuteur 2; j'avais oublié de le préciser!) merci de nous transmettre votre adresse e-mail et nous verrons comment il est possible de vous le faire parvenir. Fraternelles salutations
    PS: pour les autres intervenants des réponses arrivent prochainement; Jean-Jacques Meylan était absent plusieurs jours et moi-même passablement occupé!

  • Guy Gentizon mardi, 01 juin 2010 14:08

    Il est temps de répondre à nos 3 derniers interlocuteurs. Une absence à l’étranger nous a empêchés d’être plus réactifs. Merci de votre compréhension.

    8) À Lei MENG. Vous posez de bonnes questions qui m’interpellent aussi. Je trouve important de lire la réalité d’Israël dans toute sa complexité alors que la Bible ne procède pas ainsi. Pour l’Ancien Testament, Israël semble toujours être une réalité « inscindable » comme le dit l’exégète François Refoulé dans son ouvrage consacré à Romains 11.25-32. J’observe que cette affirmation est pertinente pour l’A.T. mais déjà moins pour le N.T.. Mais ce qui est encore plus frappant, c’est que ce jugement inscindable d’Israël est valable dans les 2 situations extrêmes. Lorsqu’Israël est promis à la bénédiction (Es 49, 55, 56 ; Ez 37 et des cinquantaines d’autres citations), les prophètes parlent d’Israël dans sa globalité. Le problème est que, lorsqu’Israël est accusé d’impiété et condamné à l’exil pour ses fautes, les textes de l’A.T. procèdent de la même généralisation alors que nous savons bien que tout le peuple n’est pas totalement corrompu. (ex Os 8.3 ; Ez 20.15 ; Ps 78.59 ; 2Rois 17.20). Donc la Bible procède à des généralisations car elle trace les grandes lignes du plan de Dieu pour ce peuple qui a sans cesse passé de l’amour inconditionnel de Dieu à son rejet dans la captivité. Or nous ne sommes pas Dieu. Notre responsabilité à l’heure actuelle est de lire la situation d’une manière la plus clairvoyante que possible pour y apporter des solutions appropriées. Notre travail éthique est modeste face aux grandes visions prophétiques de l’histoire de Dieu. Mais ce travail doit se faire. Il y va de la responsabilité de notre témoignage chrétien.
    Vous avez une appréciation réservée face aux travaux des « Nouveaux historiens » et face à « JCALL ». C’est votre droit. Pour notre part, percevant combien l’histoire officielle est souvent (dans tous les pays) une réalité plus ou moins manipulée, il nous semble pouvoir donner un crédit certain à leur travail… qui n’ôte rien à l’amour que nous portons au peuple juif et à Israël mais qui souhaite que cet amour se conjugue aussi avec celui que Dieu porte aux Palestiniens.

  • Guy Gentizon mardi, 01 juin 2010 14:23

    9) À Luc HENRIST. Vous portez un jugement sévère à l’encontre de quiconque ne partage pas votre point de vue, même à l’encontre de Frère André dont l’engagement, la profondeur et le discernement spirituels ne sont cependant plus à démontrer. Ceci est votre droit le plus strict. Il nous semble cependant que toute fidélité à l’Évangile, toute vie sociale présuppose l’effort de comprendre ceux avec qui nous ne sommes pas d’accord. A défaut d’aimer son ennemi, il est utile de chercher à la comprendre ! D'autre part nombre de Pères de l'Eglise et de Réformateurs ont eu des positions amillénaristes sans qu'on puisse pour autant douter de leur intégrité et de leur consécration dans le respect des Saintes Ecritures. Sans parler de théologiens évangéliques actuels et enseignants dans des Facultés Evangéliques de premier plan. Et, finalement, notre brochure ne défend pas forcément une interprétation eschatologique particulière; elle expose les diverses approches et les conséquences qui en découlent sur le terrain. Libre ensuite à chacun d'estimer ce qui lui semble le mieux correspondre à la Révélation de la Parole de Dieu au plus proche de sa conscience.Soyez en tous les cas assurés de nos prières pour les populations de ces régions, quelles que soient leur ethnie ou nationalité. Nous aimons les uns et les autres de l'amour de Jésus-Christ. Bien fraternellement en Son nom.

  • Guy Gentizon mardi, 01 juin 2010 14:24

    10) À Pascal VIDOUDEZ. Nous partageons en tout point vos opinions. Votre sensibilité en la matière témoigne de votre clairvoyance sur cette question si complexe. Un élément a particulièrement attiré notre attention. Vous dites qu’il y aurait 1.5 millions d’Israélites messianiques dans la diaspora. Ce nombre est considérable, bien supérieur à nos informations. Il nous réjouit et confirme ce que nous pressentons, à savoir que le mouvement messianique pourrait être un facteur prophétique important dans le plan de Dieu pour le peuple d’Israël. Auriez-vous des documents à nous communiquer pour mieux nous informer en la matière ? Merci et Shalom!

  • Lei Meng mardi, 01 juin 2010 14:56

    Merci à Guy Gentizon pour la fidélité avec laquelle il répond à chacun, c'est appréciable. Alors Monsieur, permettez que je vous interpelle sur un point: l'amillénarisme des Réformateurs est un point connu, mais le mettre en exergue me semble un auto-goal, si je puis me permettre. D'une part, ce fut l'avis dominant de l'Eglise de ce temps (l'Eglise de la Renaissance) et des siècles suivants; mais avec l'épopée moderne d'Israël, l'Eglise a évolué dans sa compréhension du plan de Dieu, alors que ce dernier progressaitr sous ses yeux; Zwingli, Calvin et les autres n'ont pas saisi (c'était peut-être trop tôt) qu'Israël redeviendrait une nation par la main de Dieu.
    Mais surtout, il faut oser relire les pages au vitriol que l'amillénariste Luther a écrites à propos des Juifs, sans amour, sans pitié. Il est allé jusqu'à proposer que les pouvoirs publics prennent des mesures violentes contre eux, ce que lesdits pouvoirs publics ne se sont pas privés de faire et vous savez comment.
    Qu'il s'agisse là de figures historiques du protestantisme (au même titre que frère André) ne signifie pas que toute leur théologie soit ok. Personnellement, je préfère me référer à la Bible éclairée par l'Esprit et l'expérience de l'Eglise.

  • Luc HENRIST mercredi, 02 juin 2010 09:46

    A M. Gentizon: Je dois vous avouer que je ne comprends pas comment vous pouvez arriver à des conclusions hâtives me concernant: "Vous portez un jugement sévère à l’encontre de quiconque ne partage pas votre point de vue" alors que vous ne me connaissez même pas et que personnellement, je n'ai pas porté de jugement à votre égard. J'ai simplement fait part de mon point de vue par rapport à ce que vous avancez sur la question d'Israël... Rien à voir avec votre personne... Je pense, en réalité que lorsque quelqu'un défend la cause d'Israël, il est automatiquement catalogué (pour ne pas dire "jugé") comme étant "dérangé" ou, en tous cas, "dérangeant" car il va à contre-courant de la pensée "politiquement correcte" concernant Israël qui prévaut dans la plupart de nos églises... Comme vous le savez peut-être, j'enseigne sur la question d'Israël depuis de nombreuses années (en me basant principalement sur Romains 11) dans plusieurs pays, ayant moi-même vécu pendant pratiquement 10 ans en Israël. J'ai aussi été Pasteur d'une Assemblée Messianique en Israël pendant ce temps (et pour votre info, elle était composée de Juifs originaires de plusieurs nations mais AUSSI de Palestiniens...) Et je peux vous assurer que ce que j'avance (concernant l'attitude de l'Eglise envers Israël) n'est pas le fruit de mon imagination mais bien un constat de la réalité sur le terrain depuis de nombreuses années... Vous défendez le Frère André. Très bien. Mais alors, s'il a le courage de ses opinions, demandez-lui pourquoi ne me répond-t-il pas? Ce serait la moindre des politesses, vous ne trouvez pas? Finalement, il faut que vous sachiez que pas plus tard que samedi passé, dans le cadre d'une réunion pour pasteurs, j'ai dit aux personnes présentes que nous devons prier pour la Paix de Jérusalem (comme nous le dit le Ps. 122:6) mais que nous devons prier pour le plan de PAIX DE DIEU (seul le "Prince de la Paix" apportera la vraie Paix) et non celui des hommes qui veulent IMPOSER leur paix... Et nous devrions prier pour TOUS les habitants de Jérusalem: Juifs, Palestiniens, Musulmans, Chrétiens et autres... Salutations fraternelles.

  • Pascal Vidoudez mercredi, 02 juin 2010 17:13

    Chers amis, Shalom,

    Je me permets, au travers de ce site, poster un appel du coeur.

    L’Etat d’Israël et par là les Israélites du monde entier, vivent un temps difficile. La presse sans est largement faite l’écho, souvent en ne présentant qu’une version des faits, et en oubliant (volontairement ou non) l’autre version des faits, celle qui ne sera révélée que sur les sites très spécialisés.

    Aujourd’hui va avoir lieu à 17h30 une marche de protestation contre l’Etat d’Israël à Lausanne. Hier, il y en a eue une à Genève. D’autres sont prévues à Berne et à Bâle.

    Aujourd’hui plus que jamais les prophéties se réalisent et semblent passez sous le nez de nombreux croyants.

    La paix, tous en rêve mais si D.ieu est écarté et si cette paix n’est pas conduite par Lui, en temps et en heure, elle ne sera qu’éphémère et vaine. Veillons également comment Il nous enseigne d’y parvenir car dit l'Eternel : « mes pensées ne sont pas vos pensées, Et vos voies ne sont pas mes voies. »

    Oui, comme le relate Zacharie 12:3, le "Seigneur œuvre pour faire de Jérusalem une pierre pesante pour tous les peuples …» Cependant, « … tous ceux qui la soulèveront seront meurtris; Et toutes les nations de la terre s’assembleront contre elle. » (Za 12 :3)

    Restons unis à Israël. Jésus n'a-t-il pas dit « J’ai encore d’autres brebis (ndlr nous), qui ne sont pas de cette bergerie (ndlr les Juifs); celles-là, il faut que je les amène; elles entendront ma voix, et il y aura un seul troupeau, un seul berger ». (Jean 10 :16) Sommes-nous un seul troupeau ?

    Ne vous êtes-vous jamais demandé pourquoi n'y a-t-il plus aucune prière (ou peu de prières) dans nos églises pour Israël, pour la Palestine, pour ce conflit de la fin des temps alors que Psaume 122:6 nous invite à « demander la paix pour Jérusalem » et par là pour tous ces habitants, juifs, arabes, chrétiens (etc).

    PROCLAMONS DES JEÛNES, ELEVONS DES PRIERES, INSTITUANT UNE MARCHE SILENCIEUSE EN GUISE DE CONSTERNATIONS

    Proclamons un Jeûne comme les ninivites pour que la suite de la prophétie (Za 12:9) que "le Seigneur s'efforcera de détruire toutes les nations qui viendront contre Jérusalem" vienne à ne pas se réaliser. Joël 3:2 parle aussi que le Seigneur "rassemblera toutes les nations et qu'il les fera descendre dans la vallée de Josaphat; là, il entrera en jugement avec elles, au sujet de son peuple, d'Israël, SON héritage, qu'elles on dispersé parmi les nations, ET AU SUJET DE SON PAYS QU'ELLES SE SONT PARTAGEES".

    Proclamons un Jeûne pour que le Seigneur ne tarde pas à "répandre sur la maison de David et sur les habitants de Jérusalem un esprit de grâce et de supplication pour qu'ils tournent les regards vers Jésus le Messie, celui qu’ils ont percé. Ils pleureront sur lui comme on pleure sur un fils unique, Ils pleureront amèrement sur lui comme on pleure sur un premier-né." Za 12:10
    Au passage…
    • un conférencier bien connu en Israël a fait un jour cette remarque : "quand (non pas si mais quand) Israël sera finalement séparé de son ami de longue date, les Etats-Unis, il n'aura d'autre recours que de crier à son D.ieu".
    • Une bonne nouvelle : sur ces 8.15 millions qui vivent en dehors de l'Etat d'Israël, rien qu'en Europe et en Amérique, nous en dénombrons 1.5 millions d'Israélites messianiques (18.75%) (voir message plus haut) Ce chiffre n’est qu’indicatif et la vraie conversion, seule le Messie la connaît. Par contre, il nous aide à évaluer la proximité relative de l’accomplissement de prophéties. C'est dire qu'il nous faut rester vigilant face aux prophéties devant encore s'accomplir d’une part et, d’autre part, que nous, chrétiens, avons du pain sur la planche pour arriver à déjà obtenir ce genre de pourcentage de conversions. A bon entendeur.

    Proclamons un Jeûne et prions pour qu'il y ait un réveil par les palestiniens pour qu'ils comprennent que le mécanisme de leur politique est grippé.

    Proclamons un Jeûne, pour que la presse nous présentent des informations fiables et contrebalancées.

    CHERS FRERES ET SŒURS, NE RECONNAISSONS-NOUS PLUS QUE LES PROPHETIES NE TARDENT PAS A S'ACCOMPLIR mais que le temps pour leur accomplissement ne nous est pas toujours révélé ?

    Souvenez-vous de la prophétie de Jérémie (ndlr 29:10). Elle hanta les monarques et leurs conseillers, "pendant plus d'une génération. Le D.ieu des Armées avait dit que Babylone prédominerait pendant soixante-dix ans et que Jérusalem croupirait dans ses ruines pendant soixante-dix ans. … Tant que la prophétie était en suspens, les rois évitaient des actes flagrants d'irrespect envers D.ieu, de peur de provoquer Sa colère… Si les soixante-dix années passaient sans l'accomplissement de la prophétie de Jérémie, alors Jérusalem resterait à jamais un champ labouré... Balthasar, petits-fils de Nabuchodonozor, observait avec agitation les jours passer alors que la fin de la soixante-dixième année approchait. La prophétie de Jérémie était bien connue et respectée… Ecoulée, Balthasar se réjouit, mais il ne se contenta pas d'être simplement joyeux, il voulait montrer son mépris pour le D.ieu dont il ne craignait plus le pouvoir. Balthasar prépara le festin extravagant et orgiaque qui est devenu légendaire …et sortit les vases sacrés du Temple et s'en servit pour son orgie. … Jérémie s'était trompé. Babylone avait survécu à la date fatidique et Jérusalem n'était pas reconstruite. Mais Balthasar s'était trompé (ndlr voir Daniel 9:20) au matin il était mort (ndlr assassiné par Darius. Darius puis Cyrus eurent des règnes brefs et) … Assuérus monta sur le trône… Il était décidé à faire mieux. Selon son calcul, les soixante-dix ans se terminaient avec la troisième année de son règne. Il célébra l'occasion par le fabuleux festin de 180 jours sur lequel s'ouvre la Meguila d'Esther... * (ndlr si Jérémie 29:10 lequel fait partie d'un message du « Seigneur de l'univers, Dieu d'Israël pour tous ceux qu'il a fait déporter de Jérusalem à Babylone – Jérémie 29 :4 », exprime "qu'au terme de soixante-dix ans pleinement révolu…"; le calcul en est donné par l'archange Gabriel à Daniel seul en Da 9:20) * tiré de la Bible commentée, Esther.

    Nous voyons par cette situation que je viens de développer dans l'histoire biblique que D.ieu œuvre et n'a pas dit Son dernier mot. Laissons-nous conduire par Lui, par Son Fils, ceci par l'intermédiaire de l'Esprit Saint, aussi pour les tenants et aboutissants sur le conflit palestino-israélien.

    **
    Ainsi parle l’Eternel des armées: En ces jours-là, dix hommes de toutes les langues des nations saisiront un Juif par le pan de son vêtement et diront: Nous irons avec vous, car nous avons appris que Dieu est avec vous." (Za 8:23). C'est déjà le cas pour plus du 1/5ème d'entre les Juifs de par le monde; qu'il en soit ainsi pour l'ensemble du Peuple de D.ieu dans un avenir proche, comme l’annonce les prophéties que TOUT Israël sera sauvé. Amen.

    Tout en restant axé sur Jésus(-Christ), le Messie, la pierre angulaire de l’édifice, manifestons pleinement notre amour et notre reconnaissance dans le Messie à nos frères Juifs pour tout ce qu'ils ont enduré au nom de l'évangile. N'oublions pas nos frères palestiniens ou arabes, mais rappelons-nous de dissocier l'héritage de la terre à l'héritage de la conversion de Palestiniens au christianisme.

    Un cordial shalom en Yéshoua.

    Pascal Vidoudez, judéo-chrétien.

  • David Hausmann jeudi, 03 juin 2010 16:25

    Salut à tous les deux!
    Vous avez mon respect pour votre énorme travail de réflexion concernant notre perspective 'évangélique' du Moyen-Orient. J'apprécie votre thèse christocentrique. Néanmoins, je crains que la mondialisation d'un nouvel antisémitisme et d'un anti-sionisme oppresse notre amour pour Israël. L'accélération fantastique de ces phénomènes démoniaques devraient nous préparer à aimer ce peuple que Dieu rassemble autour de Jérusalem pour un but particulier: Son retour. Votre article ne m'aide pas dans ce sens et par conséquent me questionne. Je lirai votre ouvrage.
    David Hausmann
    (qui aime Israël et qui pense que le reste du Moyen-Orient est assez grand pour la prospérité du peuple aimé des palestiniens. Jérusalem ne sera pas partagé!)

  • Guy Gentizon lundi, 07 juin 2010 08:43

    16. à Lei Meng: effectivement vu sous cet angle j'admets l'expression d'auto-goal! Tout en soulignant cependant que si Luther a été (dans son contexte comme vous le signalez très bien)déçu et virulent contre les Juifs, d'autres, tel le réformateur de Strasbourg Martin Bucer, n'ont pas eu la même approche. En fait mes références aux Réformateurs se voulaient essentiellement de souligner qu'une interprétation allégorique de certains textes a été celle de chrétiens consacrés, aimant la Parole, et non pas de libéraux. Maintenant c'est clair que quel que soit notre approche au sujet de l'herméneutique, le défi reste ensuite tout entier cela de sa compréhension. Les disciples de Jésus ont été constamment en prise avec cette difficulté de bien "entendre" les Paroles du Maître. Raison pour laquelle dans notre livre nous essayons de souligner l'importance de l'humilité face à la compréhension de la prophétie. Mais merci beaucoup pour vos remarques.

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