ACTUALITÉS

  • FREE COLLEGE 5 et 6 décembre 2025: «Sens et puissance de la croix de Jésus» avec Thomas Salamoni

    FREE COLLEGE 5 et 6 décembre 2025: «Sens et puissance de la croix de Jésus» avec Thomas Salamoni

    Le FREE COLLEGE organise les 5 et 6 décembre 2025 une formation sur le thème « Sens et puissance de la croix de Jésus ». Animée par Thomas Salamoni, pasteur à Gland, cette session explorera les principales images bibliques qui donnent sens à la croix, leur impact sur la vie personnelle et communautaire, ainsi que des lectures théologiques contemporaines. Une occasion d’approfondir foi et vie spirituelle.

    lundi 17 novembre 2025
  • Genève: une journée autour de Henry Dunant, fondateur de la Croix-Rouge

    Genève: une journée autour de Henry Dunant, fondateur de la Croix-Rouge

    Henry Dunant a changé le monde de l’humanitaire. Fondateur de la Croix-Rouge, cet activiste de la paix plonge son inspiration dans le message de l’Évangile de Jésus-Christ. À l’occasion d’un spectacle « Henry Dunant : De la croix blanche au Croissant rouge », différentes rencontres permettront, le dimanche 30 novembre dans la chapelle de l’Église de la Pélisserie à Genève, de cerner de près la trajectoire du premier Prix Nobel de la Paix.

    mercredi 05 novembre 2025
  • FREE COLLEGE du 18 octobre: les quatre conférences de Salim Munayer disponibles sur YouTube

    FREE COLLEGE du 18 octobre: les quatre conférences de Salim Munayer disponibles sur YouTube

    De passage à Genève pour la Semaine de la paix 2025, le théologien israélo-palestinien Salim Munayer a donné quatre conférences dans le cadre du FREE COLLEGE le samedi 18 octobre à l’Eglise évangélique de la Pélisserie. Elles sont disponibles sur YouTube.

    lundi 27 octobre 2025
  • Le Sermon sur la montagne en 4 vidéos avec Cédric Chanson

    Le Sermon sur la montagne en 4 vidéos avec Cédric Chanson

    En septembre, le Sermon sur la montagne était au programme du FREE COLLEGE. Le pasteur Cédric Chanson assurait cet enseignement en quatre modules. Voici quatre vidéos où vous pouvez découvrir une présentation de ce discours marquant de Jésus.

    vendredi 24 octobre 2025
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Haute Ecole de théologie romande : Jean-Claude Badoux détaille sa vision

mercredi 07 novembre 2012
Le projet de Haute Ecole de théologie romande suscite un débat vif. Concocté par des théologiens et des pasteurs réformés et évangéliques, il sera présenté le mardi 20 novembre à Crêt-Bérard, à l’occasion d’une conférence de Graham Tomlin, le doyen d’un collège anglais qui connaît un boom des étudiants en théologie. Au moment où la discussion de fond s’amorce, interview de Jean-Claude Badoux, ancien président de l’EPFL. Il détaille sa vision d’un projet dont il est l’un des initiateurs.
Jean-Claude Badoux, pourquoi ce projet de Haute Ecole de théologie ?
Le constat actuel, c’est que, pour la première fois depuis le XVIe siècle, il n’y a plus de formation théologique et pastorale à l’Université de Lausanne.
A mon sens, il est toujours très important que, dans une seule et même entité académique, on se préoccupe d'enseignement, de formation professionnelle, de recherche et de développement des connaissances. A l’EPFL, par exemple, il est essentiel que ceux qui y forment les ingénieurs chimistes soient aussi les acteurs de la recherche dans ce domaine.
 
Qu’est-ce qui vous paraît essentiel dans ce projet ?
Il importe de recruter très large : aussi bien un Chinois qui fréquente une Eglise ethnique dans un sous-sol de Renens, qu’un jeune qui participe aux activités d’une église africaine à Prilly, qu’un autre qui provienne d’une communauté sud-américaine; et certainement bien sûr des gymnasiens venant des milieux évangéliques ou réformés.
La nécessité de ce recrutement large et diversifié des étudiants vaut aussi quand il s'agit de choisir les Professeurs.
 
Quand vous dites « recruter large », s’agit-il de ne pas exiger de maturité fédérale pour entrer dans cette Haute Ecole ?
Non ! Je crois aux études qui impliquent une maturité, mais je parle de « recruter large » dans l’origine confessionnelle des étudiants.
 
On vous rétorquera qu’il y a aujourd’hui une Faculté de théologie à Genève à même de recruter la population dont vous parlez…
Absolument pas ! Pour que Genève corresponde à ce projet d’école, il faudrait que cette faculté soit prête à ne pas recruter que parmi des réformés et à être une faculté protestante dans un sens inclusif. Si cela se faisait, y compris au niveau des professeurs, alors je serais le premier à saluer cet effort ! Mais cela fait beaucoup de « si ».
 
Cette Haute Ecole de théologie, à quoi devrait-elle ressembler ?
Je crois d’abord au nombre, à la masse critique. Si on veut un soutien, qu’il soit public ou privé, si on veut une adhésion du pays à une institution, il faut un certain nombre de personnes. Il faut que les étudiants puissent échanger entre eux. Il faut qu’ils puissent se « bagarrer »… Il ne suffit pas d’avoir 20 professeurs de théologie pour avoir une bonne institution, même si ces professeurs publient beaucoup. Il y faut absolument des étudiants !
On ne va pas mobiliser autour de ce projet des jeunes qui ne participent jamais à la vie d'une Eglise chrétienne. On va mobiliser des jeunes confrontés à cette question : suis-je appelé à devenir pasteur ?
Il est encore temps de construire quelque chose. Nous n’arriverons à atteindre ces nombres minimaux que si les pasteurs des Eglises réformées et de toutes les Eglises évangéliques et ethniques ont envie d’envoyer leurs meilleurs éléments dans ce lieu de formation. Il faudra qu’il attire aussi quelques Suisses allemands et quelques Français…
 
Concrètement, cette Haute Ecole pourrait-elle bénéficier d’un soutien de l’Etat ?
Pour moi, ce n’est pas la question essentielle. En Corée, les universités que je visite sont soit d’Etat soit privées… En final c’est une question de volonté !
 
A votre avis, ce projet pourrait-il permettre en Suisse romande de rassembler réformés et évangéliques ?
Oui ! Même si ce n’est jamais facile de rassembler les différentes tendances chrétiennes. Ce projet peut et doit rassembler réformés et évangéliques.
Et quand on se bat pour un but, il y a toujours des retombées positives !
 
Propos recueillis par Serge Carrel
 


Bio express
Jean Claude Badoux mène une retraite très active. A 77 ans, cet ancien président de l’EPFL (1992-2000) représente les ingénieurs suisses et les Ecoles polytechniques fédérales dans de nombreuses instances internationales. Il a présidé le Conseil synodal de l’Eglise évangélique réformée vaudoise de 1986 à 1990.
 

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